Ces 24 mois ont donné lieu à de nouvelles pratiques qui se sont construites sur plusieurs sessions donnant aux enseignants et enseignantes l’opportunité de découvrir des pratiques nouvelles pour un grand nombre et d’en mesurer intérêts et limites. Dans une perspective où le quotidien sera moins sous l’emprise de contraintes sanitaires, nous proposons, à partir d’une analyse diachronique, d’identifier et de caractériser les acquis de cette période et les possibles conséquences sur l’évolution de la forme universitaire.
Cette proposition prend appui sur l’analyse d’une diversité d’actions mises en œuvre au sein d’une université québécoise, intégrant des collectes de données quantitatives (enquête en ligne, 19 898 répondants et répondantes) et qualitatives (8 groupes de discussion). Plusieurs dimensions seront abordées dans cette communication :
Nul doute que s’ouvre une période de mise à l’essai de formes nouvelles considérant les acquis pandémiques dont l’analyse permettra aux acteurs de l’enseignement supérieur de dessiner la forme universitaire du futur assumant l’évolution des pratiques et assurant les fonctions éducatives liées à l’enseignement supérieur, dont l’expertise de haut niveau, le développement de l’esprit critique, l’adaptabilité, la créativité et la collaboration.
Professeur titulaire de la Chaire de leadership en pédagogie de l’enseignement supérieur de l’Université Laval (Québec)
HEC Montréal
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Montréal, (Québec) Canada
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